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Lancement Du “Programme De Postvention : être Prêt à Agir à La Suite D’un Suicide”

Le nouveau Programme de postvention : être prêt à agir à la suite d’un suicide est lancé aujourd’hui par ses auteures et ses partenaires, l’Association québécoise de prévention du suicide (AQPS), le Regroupement des centres de prévention du suicide (RCPSQ), l’Université du Québec en Outaouais (UQO), Françoise Roy, Monique Séguin et Tania Boilar. Ce programme a pour but de soutenir les milieux qui doivent réagir à la suite d’un suicide.

Un programme très attendu

Le gouvernement du Québec a annoncé récemment la mise en œuvre d’une stratégie québécoise de prévention du suicide. Pour s’attaquer efficacement au problème, il faut agir sur plusieurs fronts : prévention, intervention et postvention. Les actions de postvention ont notamment pour but de favoriser un retour au fonctionnement habituel pour le milieu touché (école, milieu de travail, etc.), de diminuer la souffrance individuelle des personnes touchées et de limiter les risques d’effet d’entraînement (contagion). Le nouveau programme outillera de nombreux milieux et renforcera leur pouvoir d’agir ainsi que leur sentiment de sécurité.

Réalisé grâce au soutien financier du Secrétariat à la jeunesse, le programme a été rédigé par trois expertes de la prévention du suicide, tant sur le plan clinique que sur le plan de la recherche : Monique Séguin, professeure et chercheure à l’UQO, Françoise Roy, consultante en prévention du suicide et développement de compétence et chargée de cours à l’UQO, et Tania Boilar, directrice générale de JEVI Centre de prévention du suicide – Estrie et vice-présidente du RCPSQ. Le programme et les outils pour soutenir l’implantation sont disponibles en français et en anglais sur le site www.aqps.info/postvention.

Citations :

Monique Séguin, coauteure du programme : « Intervenir en postvention permet, entre autres, de diminuer les risques d’effet d’entraînement dans un milieu. Un programme de postvention, vise d’une part, à contenir et minimiser l’effet d’entrainement qui peut survenir à la suite d’un mécanisme d’identification vis-vis de la personne décédée et vise d’autre part à aider les personnes souffrantes. Se préparer en amont, intervenir adéquatement à la fois sur le milieu et les individus, et porter un regard continu et intervenir au-delà de la période de choc, est nécessaire. »

Françoise Roy, coauteure du programme : « Le dernier programme de postvention datait de 2004, il était donc important d’en faire une mouture adaptée aux nouvelles connaissances et aux réalités sociales du Québec d’aujourd’hui. Pensons seulement aux réseaux sociaux et aux pages parfois créées en mémoire d’une personne décédée par suicide. Les acteurs qui agissent en postvention doivent investir ces nouveaux lieux d’échanges, qu’ils soient physiques ou virtuels, pour faire connaître les services d’aide, pour augmenter l’acceptabilité à la demande d’aide et pour repérer les personnes en détresse. »

Tania Boilar, coauteure du programme : « Le programme s’adresse aux organisations qui offrent des services de postvention, notamment les centres de prévention du suicide, mais également aux directions d’établissements scolaires, aux dirigeants d’entreprises ou encore aux intervenants de milieux de vie, comme les centre jeunesse, ou aux communautés. Pour aider le milieu à retomber sur ses pieds et s’assurer que l’on mette en place les bonnes interventions pour diminuer la souffrance individuelle et collective à la suite d’un suicide, nous avons tous avantage à être prêts à agir en postvention. »

Jérôme Gaudreault, directeur général de l’AQPS : « L’Association québécoise de prévention du suicide est fière d’avoir collaboré à ce programme attendu. Agir en postvention à la suite d’un suicide, c’est aussi agir en prévention. Il faut accompagner et protéger ceux qui ont été affectés par un tel événement. »

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